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ACTUALITÉS NATIONALES

7 septembre 2020

Direction : une première prime qui peut réussir à fâcher

C’est dans un contexte morose que le SNE avait réclamé une prime spécifique pour les directeurs qui ont fait face à la crise sanitaire. Pour notre syndicat, il était indispensable que tous les collègues en poste de direction qui ont rempli leurs missions au printemps dernier soient récompensés.

 

Le décret qui sera soumis au vote du CTM cette semaine prévoit bien le versement d’une prime (450 € en une fois), au plus tard en décembre de cette année, mais uniquement pour les directeurs en poste en ce début d’année scolaire.

 

Pour le SNE, c’est là que se pose un problème. Cette prime n’est pas spécifiquement en lien avec la gestion de la crise du Covid. A ce titre, elle ne concernera que les directeurs qui sont en poste aujourd’hui. Ceux qui sont partis en retraite, les faisant fonction, ou tout simplement ceux qui ont jeté l’éponge et qui avaient pourtant fait face avec tous les autres sont oubliés…

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Notre syndicat s’est élevé contre ce qui peut s’apparenter à une mesquinerie. Écarter de ce dispositif les collègues qui étaient directeurs au printemps dernier et qui ne le sont plus aujourd’hui n’a aucun sens. Ils méritent eux aussi la reconnaissance de leur engagement d’alors.

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Le SNE est intervenu en ce sens plusieurs fois auprès du ministère. Notre syndicat espère que l’administration saura reconnaître l’investissement de tous les collègues qui assuraient une direction au plus fort de la crise.

 

Il est regrettable de constater que la mise en œuvre de bonnes intentions envers les personnels s’avère systématiquement maladroite, et donc sujette à controverse. Les directeurs attendaient une reconnaissance de leur engagement au printemps dernier. Ceux qui toucheront la prime auront le sentiment de l’obtenir, les autres celui d’être injustement lésés.

 

Si la position de l’administration sur ce sujet persiste, notre syndicat enregistre que la prime est « une prime de responsabilité ». Cette responsabilité, les directeurs l’assument année après année. Puisqu’elle mérite une prime, celle-ci devra donc être pérennisée. C’est ce que le SNE réclamera.

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Laurent Hoefman

Président du SNE

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