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ACTUALITÉS NATIONALES

4 novembre 2020

École et covid : quels risques pour les enseignants ?

A l’heure où la France entre dans un nouveau confinement national tout en gardant ses écoles ouvertes, plusieurs questions se posent :
 

  • Les élèves d’école primaire sont-ils contagieux ?
     

  • Le risque encouru par les enseignants du premier degré est-il acceptable ?
     

  • Les mesures de protection prises par nos autorités sont-elles suffisantes ?
     

  • Quels retours a-t-on de la première période en termes de contaminations d’enseignants ?

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1 - La contagiosité des élèves

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Si la propension des enfants d’âge primaire à se contaminer fait encore débat dans la communauté scientifique, un point est en revanche établi : ils en manifestent moins les symptômes et présentent rarement des formes graves. Avec cette maladie, les bonnes nouvelles ne sont pas légion, alors ne nous en privons pas.

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Mais qu’en est-il de leur contagiosité ?

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Au début de la pandémie, par analogie avec la grippe, les écoles ont été considérées comme des foyers infectieux importants.

 

Après 2 mois de confinement, alors que les élèves reprennent doucement le chemin de l’école au mois de mai, le ministère affirme que les enfants seraient finalement moins contagieux que les adultes. Il ajoute que les contaminations se font surtout d’adulte à enfant, rarement dans l’autre sens ou d’enfant à enfant. Le ministère se base sur plusieurs études pour étayer ses affirmations.

 

Les études françaises

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Parmi elles, l’étude « Coville » fera pencher la balance. Pilotée par le professeur Cohen, vice-président de la Société Française de Pédiatrie, elle a été menée auprès de 605 individus en Ile-de-France entre le 14 avril et le 12 mai. C’est cette étude qui incitera le Haut Conseil à la Santé Publique à émettre un avis le 16 juin, puis le 17 septembre en faveur d’un allègement des règles sanitaires à l’école, qui n’auront alors de protocolaire que leur nom.

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Il apparaît cependant que cette étude, comme les autres d’ailleurs, ne réunit pas, de loin, tous les critères d’une démarche scientifique.

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Par exemple, elle s’est faite dans les conditions de contagion intrafamiliale du confinement et non dans la situation réelle de la vie scolaire.

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D’ailleurs, beaucoup d’études concernant la contagiosité des enfants (dont l’étude Coville ») n’ont pas été publiées dans des revues scientifiques, mais sont seulement disponibles en preprint. Elles n’ont donc été ni relues ni validées par des collèges d’experts.

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La rigueur scientifique nécessite de l’anticipation et des conditions d’étude que le contexte de crise ne permet tout simplement pas. Il n’est donc pas question de remettre en cause le sérieux et l’impartialité de ces recherches, mais de reconnaître que la science doit parfois procéder par tâtonnements lorsqu’elle ne dispose pas du temps nécessaire, ni du bon matériau d’étude.

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D’ailleurs, si plusieurs études vont dans le même sens que l’étude Coville (notamment l’étude de l’Institut Pasteur sur les écoles primaires du cluster de Crépy-en-Valois), il faut remarquer que d’autres sont moins affirmatives, voire totalement contradictoires.

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Les études dans le monde

 

Certaines études européennes (rapport du Centre Européen de Prévention et de Contrôle des maladies d’août 2020) ou américaines (étude publiée en juillet 2020 dans JAMA Pediatrics), font valoir que les quantités de virus excrétées par les jeunes enfants sont équivalentes ou plus importantes que celles que l’on trouve chez les enfants plus âgés et les adultes.

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En Allemagne, le 6 août 2020, la société allemande de virologie indique : «Nous mettons en garde contre l’idée que les enfants ne soient pas impliqués dans la pandémie et la transmission. De telles idées ne sont pas conformes aux connaissances scientifiques. Un manque de mesures de prévention et de contrôle pourrait rapidement conduire à des flambées qui obligeraient alors les écoles à fermer à nouveau…».

 

Par ailleurs, un rapport du Ministère de la Santé israélien publié le 22 octobre 2020, basé sur 870 000 tests de jeunes de moins de 17 ans, indique que les enfants s’infectent plus facilement que les adultes, sont plus asymptomatiques et peuvent être super-contaminateurs.

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Une grande étude de Tracing menée en Inde, publiée le 30 septembre 2020 dans la revue Science montre que les enfants pourraient bien être des acteurs clés dans la diffusion de la maladie.

 

Bien malin donc celui qui pourra évaluer de manière claire et scientifique le degré de contagiosité des enfants, notamment en fonction de leur âge.

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Le SNE demande plus de sincérité

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Le SNE se garde de se prononcer sur le sujet de la contagiosité des enfants. Notre syndicat observe que seuls des faisceaux d’indices ont guidé des choix politiques comme la réouverture des écoles et ses modalités. Ces choix étaient politiques, car la santé n’est pas le seul critère pris en compte dans ces décisions. Les besoins émotionnels, éducatifs et de développement des enfants ont été mis en avant, à juste titre, pour justifier ces choix. Des critères sociaux ont aussi été avancés : la lutte contre la malnutrition des enfants qui ne mangent qu’à la cantine ainsi que la lutte contre la montée des violences faites aux enfants pendant le confinement.

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Il semble cependant évident, et le SNE peut tout à fait l’entendre, que la dimension économique a également pesé fort dans ces décisions. Le SNE aurait, à ce sujet, préféré un peu plus de sincérité dans la communication gouvernementale.

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Les enseignants ont été présents lors de la première vague et aujourd’hui encore dans la deuxième. Ils méritent un discours authentique et honnête.

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2 - Les masques fournis aux enseignants
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La principale protection des enseignants, outre le lavage des mains et la distanciation sociale, une chimère dans les petites classes, réside dans le port du masque. En France, jusqu’aux vacances de Toussaint, il a été décidé de le réserver aux enseignants en école primaire.

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Ce choix a été conforté par l’avis du 17 septembre 2020 du Haut Conseil de Santé Publique : « Le HCSP prend en considération que les enfants sont peu à risque de forme grave et peu actifs dans la transmission du SARS-CoV-2. Le risque de transmission existe surtout d’adulte à adulte et d’adulte à enfant et rarement d’enfant à enfant ou d’enfant à adulte. ». Réserver le port du masque aux enseignants du primaire visait donc essentiellement à protéger les élèves.

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Ce même avis mettait fin à la polémique née à propos d’une absence de protection des masques en tissu fournis aux enseignants.

 

Il recommandait de « ne pas considérer un adulte encadrant comme contact s’il porte un masque grand public de catégorie 1 répondant aux spécifications de l’Afnor ou un masque à usage médical au contact d’un enfant de moins de 11 ans détecté positif Covid-19 ne portant pas de masque ».

 

Jusqu’alors les ARS traitaient différemment les porteurs de masques chirurgicaux ou de masques en tissu dans l’Éducation Nationale.

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La gestion des masques par l’Éducation Nationale s’est révélée finalement catastrophique, puisque de nombreux enseignants n’en ont pas eu en nombre suffisant.

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Les masques DIM sont-ils toxiques ?

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Un article de Reporterre a évoqué la dangerosité des masques DIM liée à leur traitement à la zéolite d’argent. Le ministère a alors interrompu leur distribution et a recommandé « de ne plus en faire usage » à titre préventif. Une étude, demandée alors au pied levé à l’ANSES par les pouvoirs publics et publiée le 28 octobre 2020, indique :

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« Dans l’hypothèse où les précautions d’emploi seraient scrupuleusement respectées, le port de ces masques ne présente pas d’effet nocif pour la santé humaine, notamment de toxicité pour la reproduction.

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Ces précautions comprennent le lavage avant le premier emploi et après chaque utilisation, le port de 4 heures maximum et le remplacement des masques dès qu’ils sont humides.

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Toutefois, en prenant en considération des situations d’exposition qui peuvent exister dans la vie courante telles que le port de masques sans lavage préalable ou humide, et des scénarios « pire cas », l’Anses considère que des effets toxicologiques à moyen terme tels que l’accumulation d’ions argent Ag+ dans les organes peuvent résulter de ces expositions, et que des risques sanitaires ne peuvent donc être totalement écartés. »

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Le SNE dénonce les manquements de l'E.N.

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Le SNE observe que la vie de classe correspond bien à « la vie courante » des personnels dans laquelle les précautions d’emploi peuvent ne pas être scrupuleusement respectées (visage mouillé en sortant de la piscine, par forte chaleur en classe ou tout simplement à force de parler…).

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Notre syndicat dénonce fortement les manquements de notre institution à son devoir de « prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses salariés » (article L. 4121-1 du Code du travail).

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Le rétropédalage du ministère

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Suite à cet avis de l’ANSES, la mise à jour de la Foire aux Questions du ministère du 1er novembre a indiqué : « A titre préventif, le ministère a invité les agents à ne plus faire usage de ces masques, il a demandé aux services d’arrêter leur distribution. »

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​Le SNE enjoint donc les collègues à ne plus utiliser ces masques.

 

Nous encourageons également les collègues qui se considèrent en danger suite à l’utilisation de ces masques, à le signaler dans les Registres Santé et Sécurité au Travail, par précaution au cas où des effets sur leur santé se déclareraient plus tard.

Un nombre insuffisant, des doutes sur leur degré de protection, puis sur leur toxicité : la gestion des masques par l'Education nationale a tout d'un fiasco.

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Celui-ci se mesure simplement en observant l’absence de ces masques sur les visages de l’écrasante majorité de nos collègues, preuve s’il en est de la défiance qu’ils inspirent…

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De nouveaux masques en tissu, d’une marque différente, ont été fournis pour la rentrée du 2 novembre. Pour les collecter, certains directeurs ou collègues ont dû se déplacer pendant les vacances à la circonscription, voire même à la DSDEN…

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Il apparaît déjà que de trop nombreux collègues ont repris dans les écoles sans masque mis à disposition par l’employeur. C’est une situation grave. Nous conseillons aux collègues dans ce cas de le signaler sans délai dans le Registre Santé et Sécurité au Travail.

 

Le SNE demande donc que notre employeur remplisse ses obligations légales de protection de ses agents. Qu’il fournisse des masques protecteurs en temps et en nombre adéquats, dont l'absence de toxicité sera indubitable, mais également d'une haute qualité en termes de confort et de respirabilité car la pratique de notre métier impose une utilisation particulière et intense de l'appareil ORL.

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3 - Le nouveau protocole sanitaire « renforcé »

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A la rentrée de Toussaint, un nouveau protocole a été mis en place. Il est très étonnant d’observer qu’il ne correspond en rien à ce qui était prévu dans le plan de continuité pédagogique, dont la mesure principale de l’hypothèse 1, en cas de circulation active du virus, concernait la constitution de groupes : « En pratique, les élèves peuvent avoir cours sur site soit un jour sur deux, soit deux jours sur quatre, soit une semaine sur deux, cette dernière option, dans le secondaire, permettant de limiter considérablement les risques de brassage et de ne pas modifier les emplois du temps ».

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« Tout est prêt », disait le ministre en septembre. « Mais nous ne l’appliquerons pas », aurait-il dû ajouter…

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Le port du masque obligatoire dès le CP

 

C’est la mesure phare du nouveau protocole de la rentrée des vacances de Toussaint.

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Le SNE prend acte de cette décision et constate qu’elle correspond aux recommandations de l’OMS, qui ne préconise le port du masque à cet âge que dans certaines conditions, notamment en cas de « transmission intense dans la zone où réside l’enfant », ce qui est vrai presque partout en France.

 

Cette décision était attendue par de nombreux médecins. Parmi eux, un collectif publiait une tribune en août 2020 dans Le Parisien, proposant plusieurs mesures, dont le port du masque dès 6 ans. Le brusque changement de doctrine du gouvernement à ce sujet montre bien que la faible contagiosité des enfants est à relativiser.

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Au-delà de son effet espéré par le gouvernement pour limiter la propagation de la pandémie, le port du masque dès le CP pourrait alors jouer un rôle bénéfique contre le risque encouru par les enseignants d’élémentaire, la distanciation en classe étant la plupart du temps impossible à respecter. Cette mesure rassure d’ailleurs bon nombre de collègues d'élémentaire. Au contraire, ceux de maternelle ne bénéficient d'aucune mesure de protection supplémentaire et se sentent oubliés, d'autant que leurs jeunes élèves ne sont pas en capacité de respecter les gestes barrière.

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Des problèmes pratiques s’annoncent, entre la logistique du changement de masque à midi, son oubli chez certains élèves et la difficulté de le faire porter correctement à certains jeunes enfants.

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Certains parents refusent d'ailleurs catégoriquement que leur enfant porte un masque à l'école : certains amènent leur enfant à l'école sans masque, d'autres refusent de les mettre à l'école mais exigent la mise en place de la continuité pédagogique.

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Dans tous les cas, une fois encore, ce sont les enseignants et les directeurs qui auront à gérer les problèmes qui se poseront dans ce domaine. Le SNE espère qu'ils recevront le soutien qui leur sera nécessaire de la part de notre hiérarchie.

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Par ailleurs, des questionnements d’ordre affectif et de développement psycho-social peuvent aussi se poser. Malgré tout, la capacité d’adaptation des élèves a, d’une manière générale, pris le dessus dans les pays où cette mesure était déjà en vigueur depuis septembre, comme en Espagne, en Italie ou dans certains Länders allemands. Les élèves chinois et sud-coréens le portent même depuis la maternelle.

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Un protocole illusoirement renforcé

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En ce qui concerne les autres mesures de ce nouveau protocole (aération, nettoyage renforcé, limitation du brassage), si elles paraissent intéressantes, elles sont malheureusement dans beaucoup d’écoles soit déjà mises en place, soit impossibles à appliquer (classes trop chargées, manque de personnel chargé de l’entretien…).

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4 - Les contaminations d’enseignants pendant la première période

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Lundi 24 août le Professeur Delfraissy, président du Conseil Scientifique, a annoncé à propos de la rentrée scolaire : « il y aura des contaminations, mais on saura les gérer ». Difficile de rassurer pleinement lorsqu’on fait preuve de franchise…

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Après une première période de classe, quel recul a-t-on sur les contaminations des enseignants ? Malheureusement, très peu. Les seuls chiffres publiés par Santé Publique France sont ceux des clusters (3 cas confirmés au minimum en 1 semaine) en milieu scolaire.

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2ème au classement des clusters

 

Le milieu scolaire et universitaire est le deuxième en termes de nombre de clusters, après celui des entreprises.

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​Le 1er octobre 2020, une distinction est faite entre les écoles maternelles, élémentaires, le secondaire et le supérieur. Ce bulletin hebdomadaire de Santé Publique France montre une prépondérance des clusters dans l’enseignement secondaire (45,7%) et l’enseignement supérieur (33,3%), avant l’élémentaire (14,3%) et la maternelle (6,7%).

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Des chiffres peu significatifs pour l'école primaire

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Premièrement, les jeunes enfants sont bien moins testés que les plus âgés, en raison de l’inconfort du test PCR et de la faible manifestation de symptômes à ces âges.

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Deuxièmement et surtout, depuis le dernier allègement du protocole, si un élève ou l’enseignant est positif, les autres personnes de la classe ne sont plus testées car elles ne sont plus considérées comme cas contacts.

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​Dans ces conditions, le repérage d’un cluster relève d’un concours de circonstances pour le moins improbable.

 

D’ailleurs, dans le bulletin suivant du 8 octobre, Santé Publique France a indiqué que « Face à l’augmentation de la circulation virale sur l’ensemble du territoire, le nombre de clusters identifié est probablement largement sous-estimé. » et que «La dynamique du nombre de signalement hebdomadaire ne constitue donc plus un indicateur pertinent dans le suivi de l’épidémie.

 

La distinction entre les différentes classes d'âge n'est plus faite dans ce bulletin ni dans les suivants.

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La contamination des enseignants

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Il n’existe donc aucune donnée interprétable officielle sur la contamination des enseignants lors de cette première période.

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Il est quasiment impossible de déterminer si un enseignant positif a contracté le virus à l’école ou ailleurs, pourtant, un chiffre nous éclairerait largement sur le risque pris par les enseignants : celui du nombre d’enseignants contaminés lors de cette première période.

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Il serait très instructif de comparer ce nombre aux contaminations dans le reste de la population active. Distinguer enseignants de maternelle, d’élémentaire, de collège et de lycée permettrait d’affiner encore plus la réflexion.

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S’il n’y a pas de différence marquée, on pourra soutenir que les enseignants ne prennent pas plus de risque que les autres professions. Si la différence est significativement défavorable, alors il faudra penser à des mesures de protection plus strictes et revoir l’axiome de la faible contagiosité des enfants.

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Le SNE obtient quelques chiffres du ministère

 

Lors d’une visioconférence avec le ministre le 29 octobre, le SNE a expressément demandé ces chiffres.

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Quelques heures plus tard, en conférence de presse, le ministre livrait ces données concernant les 7 derniers jours de classe avant les vacances de la Toussaint et annonçait qu’il les réactualiserait « dans les prochaines semaines... »

 

Les statistiques annoncées ce jour-là révèlent, pour cette dernière semaine de classe, 2 063 personnels contaminés sur 1,2 millions, soit 0,18% des personnels de l’Éducation Nationale. La même semaine, 142 793 personnes étaient contaminées en France, soit 0,21% de la population totale.

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Cette comparaison peut sembler rassurante. Mais il faut remarquer que le nombre de contaminations annoncées par le ministère concerne tous les personnels, dont un tiers ne sont pas face à élèves (c’est notamment le cas du personnel administratif).

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Par ailleurs, la distinction n’est pas faite entre maternelle, élémentaire, secondaire et supérieur. Une sur-représentativité de contaminations dans une classe d’âge peut très bien être gommée par la sous-représentativité dans une autre classe d’âge. Cela est d’autant plus important que les élèves des classes maternelles ne sont pas masqués et ne peuvent pas respecter la distanciation sociale.

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Pour finir, la comparaison doit pouvoir se faire avec le reste de la population active et non totale, dont les chiffres de contamination ne sont pas publiés.

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Le SNE réitère donc sa demande au ministère en exigeant des chiffres plus précis, toujours pour la dernière semaine avant les vacances.

 

Les chiffres des semaines suivantes pourront être utiles pour mesurer leur évolution, mais ils ne pourront être valablement comparés à la population active (ni même totale) puisque le confinement fait que celle-ci est désormais moins exposée au virus.

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Les enseignants en attente de réponses

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Les enseignants continuent à enseigner, et par là-même affirment l’importance de leur rôle pour la nation. Le SNE revendique haut et fort cette responsabilité.

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Cependant, pour reprendre une rhétorique guerrière employée un temps contre ce virus, on n’envoie pas un soldat au front sans lui fournir un équipement digne de confiance, sans l’informer précisément des risques qu’il encourt et sans lui donner un tant soit peu l’impression qu’un plan de bataille a été préparé.

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C’est à ceci qu’il faut que notre administration remédie. Vite.

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Patrick Ruiz

Membre du bureau national

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