ACTUALITÉS NATIONALES
10 octobre 2024
Passer à une inclusion qualitative
Pour notre syndicat, ces situations qui engendrent de la souffrance sont intolérables.
Pour cela, nous demandons :
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La réécriture de la loi de 2005 en admettant que certains enfants n’ont pas leur place à l’école de façon temporaire, continue voire définitive.
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Le maintien et la construction de nouveaux établissements spécialisés (IME, ITEP, IEM, …) afin d’accompagner au mieux certains enfants lourdement handicapés.
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L’augmentation des places en hôpital de jour.
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La modification de l’acte 2 de l’école inclusive. Tous les enfants ont la capacité d’apprendre et de progresser, mais tous n’ont pas celle de devenir élève. De plus, l’école ne doit pas devenir un centre médico-social ni un centre médico-éducatif.
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Une formation et un salaire dignes de ce nom pour les AESH.
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Un système de remplacement pour les AESH.
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Des modules de formation continue pour les enseignants afin qu’ils puissent déceler, comprendre et appréhender différents troubles de l’apprentissage qui ne relèvent pas du domaine du soin médical.
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La possibilité pour l’école de ne pas accueillir un élève sans moyen adapté à son handicap.
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Le retour au fonctionnement qu’avaient les CLIS (avec un enseignant responsable des élèves inclus) à la place des ULIS (où les enfants sont inclus dans une classe de référence, avec un enseignant référent et où l’enseignant d’ULIS n’est que coordonnateur).
Pour arriver à une inclusion réussie il faut se donner les moyens budgétaires mais également changer de paradigme.
Pour le SNE, l’école doit rester principalement un lieu d’apprentissage et d’instruction.