De nouveaux programmes édictés ? Une complémentaire santé prise en charge annoncée puis repoussée ? Des malades moins bien indemnisés ? Les idées fusent encore et toujours.

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Il en fut ainsi, pendant 365 longues journées, sans carence ni réduction d’efforts. Ces facétieuses créatures se sont évertuées à remplir un rôle qui, sitôt leur était donné, sitôt leur était retiré. Que reste-il de tout cela ?

 

Un sentiment d’épuisement généralisé, de vacuité des efforts, de sarabande insensée. Mais les fatigues morale et physique ne l’ont pas emporté. Le 5 décembre, alors que l’ombre du père Noël grandissait derrière les premiers sapins illuminés, c’est toute une profession qui s’est élevée pour dire STOP, maintenant, nous voulons être considérés.

 

Peut-on croire qu’un gentil monsieur vêtu de rouge et de blanc apportera au pied du sapin de la rue de Grenelle tout ce qu’il faut pour réconforter un premier degré quasi épuisé ? Non, bien sûr, mais il reste permis d’espérer que le nouveau lutin chargé de l’Éducation nationale restera en place les trente prochains mois et qu’ainsi installé, il pourra réellement œuvrer pour l’amélioration de nos métiers.

 

C’est sur cette note d’espoir aux faux airs candides que je vous souhaite, au nom de tous les délégués du SNE, de passer de très agréables congés de fin d’année. Puissent-ils être l’occasion de vous ressourcer et de vous réjouir avec ceux que vous aimez.

 

Philippe Ratinet

Président du SNE