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Dans la plupart des cas, le premier critère adopté est le taux d’encadrement des élèves. Selon une récente note de la DEPP, ce dernier n’a cessé de baisser depuis 2015. Cette baisse est cependant toute relative par rapport à 2023 (-0.2 élève en maternelle et -0.1 élève en élémentaire) et demeure surtout liée aux dédoublements de classes en éducation prioritaire.

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Depuis plusieurs années, d’autres critères entrent en ligne de compte pour sortir, peu à peu, d’une logique purement comptable lors des opérations de carte scolaire et tenter de mieux prendre en compte les réalités du terrain : l’école se trouve-t-elle en Éducation prioritaire ? L’école est-elle en milieu urbain sensible ou en zone violence ? L’école se trouve-t-elle sur un territoire éducatif rural très éloigné des centres culturels ? Une étude au cas par cas est indispensable avant de prendre des mesures de carte scolaire. Les DASEN s’appuient notamment sur l’IPS pour cela.

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L’IPS (Indice de Positionnement Social), un outil de pondération

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En 2016, l’IPS a vu le jour pour tenter d’améliorer la photo instantanée du positionnement socio-économique des familles accueillies au sein d’une école.

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Cet indicateur se fonde sur les codes PCS (Professions et Catégories Sociales) des deux parents de chaque élève accueilli (40 possibilités pour chaque parent d’élève, soit 1 600 combinaisons possibles par élève). L’IPS est donc un indice basé uniquement sur les déclarations des parents.

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A noter, l’analyse statistique réalisée auprès de 15 000 élèves montre qu’il n’y a pas de symétrie entre les deux parents (il est donc important de distinguer à quel parent « père » et « mère » appartient quel code PCS).

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Pour chaque combinaison, on attribue un score (l’IPS) allant de 45 à 185. Ce score a été estimé d’après une enquête réalisée auprès de familles de 15 000 élèves, prenant en compte des informations familiales (diplômes des parents, conditions matérielles pour les apprentissages, pratiques culturelles, …). En principe, plus l’IPS est élevé, plus les conditions familiales sont favorables à la réussite des apprentissages scolaires.

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L’IPS d’une école ou d’un établissement scolaire est simplement la moyenne de tous les IPS des élèves qu’il accueille. En France, à la rentrée 2022, l’IPS moyen du collégien était de 105. Dans les départements les plus défavorisés, on observait un IPS moyen inférieur à 95. A l’inverse dans les départements les plus favorisés, l’IPS moyen oscillait entre 122 et 126.

En REP, l’IPS moyen des collèges était de 85, contre 74 en REP+.

Hors Education prioritaire, l’IPS moyen des collèges était de 106.

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L’IPS ne préjuge aucunement de la réussite individuelle des élèves ni du travail pédagogique effectué par les équipes. Il peut simplement permettre de jauger globalement le public accueilli dans un établissement.

 

Lien pour trouver l’IPS de son école

 

Pour le SNE, le  fait que l’IPS entre en ligne de compte pour faciliter l’ouverture d’une classe ou en éviter la fermeture est entendable. Il nous semble cependant indispensable de prendre en compte d’autres critères lors des opérations de carte scolaire (contexte éducatif, présence ou non d’un RASED, taux d’élèves notifiés par la MDPH, taux d'élèves allophones, présence importante  de faits de violence, historique de l’école en termes de mesures antérieures de carte scolaire, …) afin de construire des décisions sur la réalité intrinsèque des écoles et du quotidien des élèves, des enseignants et des AESH.

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