La scolarisation à trois ans alourdit un peu plus la charge des directeurs  et directrices d'écoles : en effet, cela complexifie l'accueil notamment les après-midi, puisqu'il faut transmettre à l'IEN les modalités d'accueil des élèves de trois ans. Pourquoi modifier ce qui se faisait au préalable et qui se passait bien dans la grande majorité des cas?

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Autre source d'inquiétude, la "mallette des parents", communiquée lors de la rentrée par le nouveau directeur de la DGESCO Edouard Geffray : dans cette mallette, on précise que l'école doit organiser au moins trois réunions par an, en plus des réunions dédiées aux évaluations nationales. Il est même suggéré d'organiser des réunions à thèmes sur la nutrition ou le sommeil... Ces préconisations étaient jusqu'alors réservées aux écoles en Éducation prioritaire. Sur quel temps va-t-on imputer ces réunions : les 108h, encore?

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Enfin, la gestion des AVS dans le cadre des PIAL ajoute également son quota de formalités administratives.

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Ce n'est pas l'assouplissement des modalités d'organisation des élections de parents d'élèves (possibilité d'organiser uniquement un vote par correspondance) qui pourra vraiment les réjouir...

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Le SNE s'inquiète donc de la surenchère des missions dévolues aux directeurs d'école, déjà débordés par leur quotidien souvent harassant, dont nos dirigeants de la rue de Grenelle n'ont qu'une idée très évasive.

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Ce dossier doit revenir au premier plan, assorti de mesures concrètes que le SNE a déjà évoquées au Ministère : du  temps, des moyens humains, de l'argent, de la considération, un statut spécifique. Les directeurs sont devenus de facto des cadres d'écoles qu'il faut gérer de plus en plus comme des entreprises, ils doivent de ce fait être considérés comme tels.

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Laurent Hoefman, directeur d'école primaire

Président du SNE