ACTUALITÉS NATIONALES
22 janvier 2020
Une philosophie, une méthode,
un engagement envers les enseignants
La conjoncture actuelle est propice à l’inquiétude, à la défiance. Proche du terrain, le SNE en a parfaitement conscience.
Face à une réforme des retraites déstabilisante, à une revalorisation en berne, à une redéfinition envisagée de notre métier, il y a en effet de quoi être en proie au doute.
Depuis le début, le SNE a fixé ses objectifs :
- maintien du niveau de pension
- revalorisation du métier
- reconnaissance de l’investissement
- aménagements des fins de carrière.
Le SNE, syndicat représentatif, est invité à la table des négociations au Ministère. Privilégiant la négociation, notre syndicat n’a pas reconduit son appel à la grève fin décembre, estimant que les conditions de dialogue étaient réunies, et que la volonté ministérielle de mettre enfin de l’argent sur la table paraissait sincère (éléments chiffrés à l’appui).
Le calendrier de réunions multilatérales (c’est-à-dire avec toutes les organisations syndicales) ou bilatérales (entretien d’une seule OS avec le ministère) est très chargé durant les semaines qui viennent, dont les contenus sont essentiels pour discuter des avancées possibles.
Pour autant, dialoguer ne signifie pas tout cautionner : si la négociation, par définition, nécessite des compromis de part et d’autre, nos priorités sont la reconnaissance du travail visible et invisible et le bien-être au travail. Il faudra faire séparer le bon grain de l’ivraie.
En aucun cas, le SNE n’acceptera une dégradation de notre métier.
Le SNE a été élu, et nos représentants sont là pour porter la voix des enseignants du premier degré : nous avons une lourde responsabilité, et nous ne devons pas trahir la confiance que vous nous avez accordée.
Ne doutez pas de notre engagement à vous défendre, de notre transparence et de notre sincérité. Nous communiquons chaque semaine pour faire le point avec vous de l’état des lieux ; récemment nous vous avons diffusé les documents du ministère (agenda social, projet d’article 1 de la future loi, voir lien en bas de page). Qui peut en dire autant ?
Nous essayons d’être factuels, sans parti pris ; les prochains mois nous diront si les intentions du gouvernement seront suivies d’effets qualitatifs et quantitatifs dans le quotidien de chaque enseignant. Nous vous alerterons si nous considérons que les orientations prises ne correspondent pas aux attentes des enseignants.
Les enjeux sont énormes : l’avenir de notre profession en dépend.
Merci de votre confiance.
Laurent Hoefman
Président du SNE