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ACTUALITÉS NATIONALES

13 mars 2020

Situation inédite dans l’éducation nationale

La fermeture des écoles pour une durée indéterminée est une situation inédite. Elle entraine un bouleversement important dans la vie de chaque famille, et risque de perturber durablement le monde du travail.

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Le SNE prend acte de cette décision, qui est motivée par des motifs sérieux. Notre pays doit en effet se donner tous les moyens pour contenir au mieux cette épidémie.


Notre syndicat est donc solidaire de la Nation et à ce titre, invite chaque enseignant à communiquer au plus près des familles, et à délivrer son enseignement de la façon qu’il jugera la plus adaptée, en fonction des moyens dont il dispose. Le jeune âge des élèves que nous côtoyons nous oblige à beaucoup de discernement, à la fois sur la quantité de travail, mais aussi sur son contenu. Il parait impensable d’obliger les élèves à rester 6h par jour devant un écran pour compenser la fermeture des écoles.

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La nécessité d’accueillir les enfants de personnel travaillant dans le domaine médical doit être gérée avec discernement : il n’y aurait aucun sens à laisser des groupes importants d’enfants reconstituer des foyers. La liste des catégories des professionnels concernés par cette mesure a été établie par le gouvernement.

 

Le SNE se rendra disponible auprès des directeurs dont les IEN exerceraient des pressions. Soyons solidaires envers les soignants en première ligne mais lucides sur les risques à prendre. Pour les enseignants « réquisitionnés », il ne faudrait pas qu’ils aient à la fois à assurer une présentiel auprès des élèves, et aussi préparer et transmettre les documents de travail à la classe.

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Les directeurs, une fois encore, sont aux premières loges et vont devoir faire preuve de beaucoup de professionnalisme pour communiquer auprès des familles, organiser le travail des collègues et travailler de concert avec les municipalités.

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Il est évident que chacune et chacun contribuera à faire en sorte que les choses se passent bien, car les enseignants sont finalement habitués à s’adapter, et à assurer du mieux possible leur mission de service public.

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Il serait judicieux, à l’issue de cette crise, de savoir le reconnaître et de revaloriser un métier engagé et complexe.

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Laurent Hoefman

Président du SNE

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